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Les stratégies nucléaires civiles de la Chine, des Etats-Unis et de la Russie

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Financeur: Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques / DGRIS - ministère des Armées

Date: 2020-2021

Porteur: Teva Meyer

Description:

LFace à la profusion d’études portant sur les dynamiques géopolitiques des hydrocarbures, l’énergie nucléaire fait pâle figure. Deux biais nous ont rendus aveugles à ces enjeux. D’une part, la prépondérance des questions de prolifération a largement invisibilisé les autres formes d’utilisation politique du nucléaire civil. D’autre part, la transposition des modes de raisonnement venant de l’analyse du pétrole et du gaz a faussé nos interprétations. Reposant sur une matière première, l’uranium, dont la répartition à l’échelle mondiale est perçue comme mieux distribuée que les hydrocarbures et dont la densité énergétique permet de constituer facilement des stocks stratégiques, le nucléaire a été faussement perçu comme une énergie présentant moins de risques d’approvisionnement. Cette lecture tend à oublier que les centrales ne consomment pas d’uranium, mais des assemblages fortement transformés par des étapes portant chacune leurs propres enjeux. Qui plus est, cette approche focalisée sur les ressources néglige le poids des réacteurs dans les caractéristiques géopolitiques de l’électronucléaire.

Ce rapport propose de faire le point sur les stratégies géopolitiques de la Chine, des États-Unis et de la Russie dans le nucléaire civil. Pour ce faire, les approches des trois pays seront comparées sur les trois principaux segments de la filière : l’extraction de l’uranium, la fabrication du combustible et l’exportation de réacteurs. Les relations d’interdépendances entre ces trois segments seront également mises en avant.

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